Le système de vote à la proportionnelle semble assez simple et immédiat au commun des mortels (ou au commun des électeurs) : le nombre de sièges attribués à un parti correspond à la proportion des votes que ce dernier a obtenus. Cependant, si l’on s’attarde sur quelques petites considérations techniques, certaines subtilités qui animent pas mal de monde apparaissent.
Examinons un exemple d’élection : trois partis se disputent 5 sièges à pourvoir.
Parti | Nombre de voix | Allocation exacte |
Utly | 437 | 2,185 |
Siditu | 478 | 2,390 |
Ismo | 85 | 0,425 |
Le problème consiste donc à traduire l’allocation exacte en un nombre de sièges de la manière la plus démocratique. Il existe deux écoles principales (qui se déclinent en moult variantes).
Méthode du plus fort reste : le quotient d’Hare
La méthode du plus fort reste (variante du quotient d’Hare) consiste à accorder un nombre de sièges égal à la partie entière de son allocation exacte dans un premier temps. Les sièges restants à pourvoir sont donnés tour à tour aux partis dont la partie décimale est la plus importante. Dans le cas de l’exemple susmentionné, on obtient :
Parti | Nombre de voix | Allocation exacte | Partie entière | Reste | Sièges accordés |
Utly | 437 | 2,185 | 2 | 0,185 | 2 |
Siditu | 478 | 2,390 | 2 | 0,390 | 2 |
Ismo | 85 | 0,425 | 0 | 0,425 | 1 |