La méthode de D’Hondt débute de la même manière que celle dite du plus fort reste en donnant à chaque parti un nombre de sièges correspondant à la partie entière de la valeur théorique. Le processus d’attribution s’effectue ensuite de manière itérative ; chaque itération consiste à attribuer un des sièges restants à un parti.
Posons vi, le nombre de votes remportés par le ie parti et sji, le nombre de sièges accordés au ie parti à la je itération. La toute première partie de l’algorithme consiste donc à assigner s0i à la partie entière de l’allocation exacte. À l’itération j, un siège supplémentaire est accordé au parti i tel que
i=argmaxk(vksj−1k+1)
L’addition au dénominateur peut être vue comme l’attribution d’un siège fictif supplémentaire. Au terme de l’itération, un des partis acquiert ce siège fictif de manière effective. Dès lors, le rapport maximisé correspond au nombre d'électeurs représentés par siège si un siège supplémentaire est accordé au parti. On choisit le parti pour lequel il y a le plus d'électeurs représentés.
Si l’on adapte notre exemple pour qu’il y ait onze sièges à pourvoir et que l’on applique cette méthode, cela donne :
Parti | Nombre de voix | Allocation exacte | Initialisation (s0i) | Itération 1 (s1i) | Itération 2 (s2i) |
Utly | 437 | 4,807 | 4 | 5 | 5 |
Siditu | 478 | 5,258 | 5 | 5 | 5 |
Ismo | 85 | 0,935 | 0 | 0 | 1 |